Malgré les progrés réalisés dans les années 2000, la Bulgarie reste dépendante des financements extérieurs, ses entreprises sont mal gérées, le marché du crédit est défaillant, que la productivité du travail est inférieure à celles des pays de la région et la corruption est endémique. A ce sujet, la Bulgarie partage la dernière place de l'Union européenne avec l'Italie et la Roumanie dans le Classement 2014 de la corruption de Transparency International.
L'administration bulgare est bureaucratique (permis, accords, concession, impôts, etc.) et ses décisions sont lentes et incohérentes, à cause notamment d'un manque de coopération entre les admistrations locales et centrales, et le Gouvernement et le Parlement. Du fait d'une tradition autocratique et d'une habitude à ne pas avoir à prendre en considération les conséquences de ses actes, les fonctionnaires sont peu enclins à accomplir la notion de "service public". Il est difficile de savoir qui fait quoi et qui décide quoi dans l'Administration bulgare. La sortie d'un produit nécessite ainsi des mois d'attente pour obtenir les autorisations.
L'Administration a d'autre part tendance à exploiter sa position vis-à-vis des étrangers, qui sont parfois vus comme une présence nuisible. Les agents des douanes, la police, les fonctionnaires publics en contact étroit avec le public ainsi que les membres du pouvoir judiciaire sont perçus comme faisant partie des professions les plus corrompues. De 1990 à 1999, les fraudes systématiques ont caractérisé la privatisation.
Indice de libéralisme économique mondial, 2014
Affaires et marchés en Bulgarie
europa.eu/youreurope/business/countries/bulgaria - Your Europe - section "affaires en Bulgarie"
doingbusiness.org/data/exploreeconomies/bulgaria - Doing Business, données pour la Bulgarie - Banque Mondiale
heritage.org/index/country/bulgaria - Indice de libéralisme économique pour la Bulgarie, Fondation Heritage
Les guides sont également disponibles pour la Slovaquie, la Roumanie et la République tchèque