La main-d'uvre bulgare est qualifiée, notamment dans les NTIC et en langues. L'inventeur de l'ordinateur dans les années 1950 est un Bulgare exilé aux Etats-Unis, John Atanassov. L'apprentissage d'une langue étrangère est obligatoire à l'école et certaines écoles dispensent même leurs cours uniquement dans le langue étrangère choisie. Dans le même temps, les salaires sont parmi les plus bas en Europe, avec une moyenne de 135 Euros par mois.
En apparence, les Bulgares se montrent au travail motivés, enthousiastes, assidus, intelligents, diligents et créatifs. La peur du chômage rend d'autre part la main-d'uvre relativement docile. Cependant, on retrouve dans une mesure différente selon les générations et les catégories de population, des comportements propres aux pays d'Europe centrale et orientale en transition vers l'économie de marché : mentalité de " fonctionnaire ", absentéisme, faible implication, absence d'esprit d'entreprise, faibles compétences dans certains domaines (management, marketing, finance, etc.), usage de faux documents, vols en entreprise, etc.
L'idée de service n'est globalement pas entrée dans les mentalités bulgares, hormis chez les moins de trente ans ayant une expérience à l'étranger.
Réguliérement, des études montrent que jusqu'à 75 % des jeunes souhaiteraient quitter leur pays, s'ils le pouvaient, immédiatement et pour toujours. La fuite des cerveaux (ingénieurs, scientifiques, informaticiens...) est un des principaux symptomes du dysfonctionnement de l'économie bulgare. Elle est freinée par la difficulté matérielle pour les Bulgares à s'expatrier, mais environ un million de jeunes de moins de trente ans auraient quitté leurs pays ces dix dernières années. Les multinationales étrangères ont une grande responsabilité pour fournir des emplois de qualité aux Bulgares et freiner la fuite des cerveaux.
Les guides sont également disponibles pour la Slovaquie, la Roumanie et la République tchèque