Pour mener à bien ses transactions en Bulgarie, il est nécessaire de se montrer patient. Les Bulgares éprouvent certaines réticences à nouer rapidement des partenariats avec les étrangers, ceci étant davantage vrai pour les hommes que pour les femmes. Les Bulgares préfèrent mener les affaires en face à face, plutôt que d'utiliser le téléphone, l'email ou le fax. Il convient donc d'entretenir sa relation d'affaires par des voyages réguliers en Bulgarie.
Les Bulgares sont peu entreprenants dans les relations d'affaires, même lorqu'ils sont intéressés. Il est donc nécessaire de contourner cette passivité en prenant l'initiative des propositions. Les affaires en Bulgarie progressent par étapes et les décisions ne sont pas prises tant que létape précédente n'est pas terminée.
Qu'il s'agisse d'une décision favorable ou d'un refus, les décisions sont rarement définitives. Un des facteurs pouvant influencer la décision est l'avantage que l'offre procure à la personne avec qui l'on négocie, plutôt que l'avantage procuré à l'entreprise. Les petits cadeaux, les invitations en France ou les transferts de technologie compteront souvent davantage que le simple rapport qualité-prix.
Inclure une clause d'arbitrage en cas de litige dans les contrats passés avec les sociétés bulgares s'avère souvent judicieux. Les arbitres sofiotes s'avèrent aussi compétents que les juges des Tribunaux de Commerce et moins chers que les autres arbitres internationaux.
Les risques d'échecs des partenariats sont importants pour des raisons économiques, mais également culturelles et dépendent des pays. Les associations avec les Grecs débouchent ainsi couramment sur des conflits, au contraire de celles avec des Américains, plus pérennes. Il est recommandé à l'investisseur étranger de toujours conserver une part majoritaire dans une co-entreprise.
Les guides sont également disponibles pour la Slovaquie, la Roumanie et la République tchèque