Pendant les premières années de la transition des années 1990 régnait le sentiment que l'on pouvait créer des chefs d'entreprise de la même manière que l'on nommait les apparatchiks sous le communisme. Après 1989, des apparatchiks furent nommés à des postes de directeur d'entreprise. Incapables pour la plupart d'entre eux de rédiger une lettre commerciale en anglais, leur objectif était de renflouer les caisses des Partis qui les avait nommés, sans négliger bien sûr leur propre enrichissement. S'apercevant qu'il valait mieux quitter leur poste, des directeurs se sont placés en amont ou en aval, afin de s'enrichir rapidement.

Les exigences de rentabilité économique n'ont pas immédiatement été perçues par les directeurs d'entreprises bulgares. Nombre d'entre eux annonçaient même que leur objectif était d'amener leur entreprise jusqu'à la faillite. Lorsque les directions centralisées ou " entreprises unies d'Etat ", qui déterminaient les productions, furent supprimées, les dirigeants ne surent plus à qui livrer, et encore moins à qui vendre la production.

Encore aujourd'hui, le manque de dirigeants et de managers intermédiaires de qualité pose un problème. Des formations existent cependant désormais dans ce domaine et les Bulgares apprennent vite au contact des expatriés, qui peuvent être remplacés au bout de deux à trois ans. Mais plus que l'héritage communiste, c'est la fuite des cerveaux qui est à l'origine de la pénurie de managers.

Face au manque d'iniative, les managers doivent écouter les problèmes de leurs équipes, mais en témoignant leur confiance qu'ils peuvent trouver eux-même les solutions.

 

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