« L’œuvre populaire bulgare l’emporte sur toutes les autres œuvres populaires » (Rakovski dans Арнаудов [1996a], p. 188).

Origine et histoire de la culture bulgare

Les racines de la culture bulgare sont anciennes. La culture bulgare commence avec celle des Thraces, dont on a mis au jour un nombre important d'objets d'art sur le littoral de la mer Noire et dans la plaine de Thrace. La Bulgarie fut la patrie des Traquer, de la Gréce antique et des Romains. L'influence de Byzance fut ensuite prépondérante du VIIIe au XIVe siècle. Tous ont laissé un héritage culturel qui demeure aujourd'hui, par exemple le Byzant et le charme exotique de l'art musulman. De ce fait, l'artisanat bulgare est riche : sculpture sur bois, poterie, chaudronnerie...

Un pays de traditions, festivals et folklore

La Bulgarie et son peuple ont été profondément meurtris par un passé historiquement difficile. Durant ces diverses périodes troubles, beaucoup de traditions se sont perdues ou se sont profondément endormies. Les temps ayant changé, le peuple bulgare montre qu'un grand nombre de traditions sont encore bien vivantes et que l'on peut également réveiller celles qui étaient endormies depuis de très nombreuses années. Vivre les traditions bulgares, c'est un peu entrer dans un monde spirituel très varié. Ce monde est composé de couleurs, de rythmes, de chansons mélodieuses et du folklore de la vie. La beauté de l'art bulgare, la diversité et la gaieté des festivals augmentent encore la valeur intrinsèque des traditions du pays. Enfin, on ne peut pas parler des traditions de la Bulgarie sans évoquer sa cuisine subtile et ses vins bien connus qui étaient déjà fort appréciés par les Grecs.

Politique bulgare de préservation du patrimoine culturel

La politique bulgare du patrimoine culturel est définie et mise en œuvre par le Conseil des ministres. Le ministre de la Culture est responsable de l’application de la politique gouvernementale dans le domaine. Il est aidé en cela par les autorités nationales et municipales compétentes, le saint-synode de l’Eglise orthodoxe bulgare, les organes représentatifs des autres religions déclarées et la société civile.

Les objectifs stratégiques en matière de gestion et de conservation du patrimoine culturel sont définis dans la Stratégie nationale de développement de la culture, à l’issue d’un large débat public associant les organisations scientifiques et culturelles intéressées, ainsi que les entités juridiques à but non lucratif et les cultes enregistrés. Une stratégie nationale (dont le nom complet est « Stratégie nationale pour le développement des arts, des industries culturelles et créatives, du patrimoine et du tourisme culturels ») est sur le point d’être adoptée. Le secteur non gouvernemental a été largement associé à son élaboration. La protection du patrimoine culturel et la promotion de son potentiel en tant que facteur de développement durable ont été définies comme objectifs stratégiques. La participation des autorités locales à la protection des biens culturels est essentielle, que ce soit par l’amélioration des outils de gestion ou l’activation de partenariats public-privé.

Le Conseil des ministres est chargé de l’adoption de la Stratégie nationale de développement de la culture, des plans de conservation et de gestion de l’immobilier culturel, ainsi que de l’octroi de concessions ; enfin, il met en place des instituts culturels étatiques. La gestion de l’immobilier culturel archéologique appartenant à l’Etat est attribuée par décret et sans indemnisation aux régions et aux communes, qui sont chargées de la conservation et de la présentation du patrimoine culturel.

Le Saint-synode de l’Eglise orthodoxe bulgare et les organes représentatifs des autres religions déclarées peuvent soumettre des propositions au ministre de la Culture pour la prise en compte de biens culturels importants pour eux.

En vertu de la loi sur la protection et le développement de la culture, le Système national de conservation du patrimoine culturel réunit des autorités étatiques et municipales, mais aussi le saint-synode de l’Eglise orthodoxe bulgare et les organes représentatifs des autres religions déclarées, afin de gérer et de contrôler les activités liées à la conservation du patrimoine culturel, aux musées et aux organisations culturelles.

En outre, le ministre de la Culture a les responsabilités suivantes : émettre des propositions pour l’inscription de biens culturels sur la Liste du patrimoine mondial, attribuer un statut et définir les régimes de protection pour l’immobilier culturel, délivrer des permis de fouilles archéologiques, définir et adopter des plans de conservation et de gestion de l’immobilier culturel, accorder des concessions sur l’immobilier culturel, donner son aval aux attributions de projet, aux plans de développement et aux projets d’investissement, exercer le droit d’expropriation de l’Etat en matière d’immobilier culturel.

Le corps des inspecteurs pour la protection du patrimoine culturel auprès du ministère de la Culture s’assure de l’application de la loi sur le patrimoine culturel.

L’Institut national du patrimoine culturel immobilier est un organisme culturel d’Etat, rattaché au ministre de la Culture et chargé de la protection des biens culturels. L’Institut élabore des documents, réalise des évaluations et émet des propositions de statuts et de régimes de conservation de l’immobilier culturel. Il tient un registre public de l’immobilier culturel, administre un fonds d’archives national, prépare des projets pilotes et d’autres actions liées au patrimoine culturel immobilier. Enfin, il émet des avis sur des projets d’aménagement et d’investissement pour les territoires protégés inscrits au patrimoine culturel.

Le Centre d’archéologie sous-marine est un institut culturel d’Etat auprès du ministre de la Culture. Il est chargé de la conservation du patrimoine archéologique sous-marin. Le Centre aide le ministre de la Culture à exercer ses prérogatives politiques pour la conservation du patrimoine culturel sous-marin. Il coordonne les activités liées à l’étude de ce patrimoine. Enfin, il établit un registre des biens culturels sous-marins.

Au niveau local, les maires appliquent les politiques de conservation du patrimoine culturel à l’échelon communal et ils établissent un conseil public à cette fin. Les conseils municipaux adoptent une stratégie de conservation du patrimoine culturel, accordent des concessions sur l’immobilier culturel communal, créent un fonds municipal pour la culture et consacrent une partie de leur budget à financer les recherches et la conservation du patrimoine culturel.

Les musées cherchent à identifier, étudient, protègent et exposent le patrimoine culturel à des fins intellectuelles, éducatives et esthétiques. L’immobilier culturel étatique est confié, sans indemnisation pour sa gestion, aux institutions et aux communes, afin qu’elles mettent en place des activités scientifiques, culturelles, éducatives et touristiques organisées par des musées archéologiques et historiques implantés sur leur territoire.

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Ressources sur l'art et la culture en Bulgarie

culturalpolicies.net... Cultural policies and trends in Bulgaria, par le Conseil de l'Europe : ressources complètes sur le secteur culturel en Bulgarie

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