La place de la famille
Les Bulgares se mariaient autrefois quand ils atteignaient la vingtaine. Les mariages arrangés étaient courants jusque dans les années 1960, surtout dans les villages.
Les familles sont traditionnellement assez grandes, plusieurs générations et d'autres membres de la famille vivant couramment ensemble. Les petits-enfants peuvent ainsi être gardés par les grands-parents, pendant que les parents sont au travail. Dans la société bulgare traditionnelle, les terres étaient conservées au sein de la famille en partie grâce à la zadruga, système aujourd'hui abandonné par lequel les membres de la famille étendue qui vivaient et travaillaient ensemble étaient conjointement propriétaires. Les liens familiaux tendent à diminuer, mais la solidarité perdure.
Traditionnellement, les tâches ménagères, la prise en charge des enfants en bas âge, des parents âgés et des autres membres dépendants de la famille incombent à la famille et en particulier à la femme, même si elle travaille à temps plein en dehors de la maison.
Le parrain et la marraine, pratique traditionnelle bulgare mise en veille sous le communisme, sont désignés par les parents au moment du baptême pour veiller sur l'enfant et le conseiller. Les parrains et les marraines gardent des liens avec la famille, même lorsque l'enfant devient adulte.
Les enfants
Les Bulgares aiment les enfants. La place des personnes âgées dans la société bulgare est par contre moins favorable, avec notamment un faible niveau des retraites.
Les garderies pour les enfants de moins de dix-huit mois sont rares, y compris à Sofia. Les enfants en bas âge restent en principe à la maison avec la maman, dont le congé de maternité est couramment d'un an ou bien sont gardés par les grands-parents ou par d'autres membres de la famille.
Les guides sont également disponibles pour la Slovaquie, la Roumanie et la République tchèque
